Témoignage rédigé par sa fille Danielle. ( 2015)

Parmi ceux qui ont habité près de l’école Courty Guy (et bien d’autres aussi), nombreux sont ceux qui se souviennent d’un personnage attachant, joyeux et taquin : Noël DANIAUX.

Noël est né à Paris en 1925. Elevé dès son plus jeune âge par ses grands-parents à Sains en Gohelle, sa maman Gabrielle vient le voir régulièrement malgré son emploi dans la capitale. Il fréquente l’école communale de cette ville le temps que son grand père est employé aux mines. Peu avant le début de la seconde guerre mondiale, une fois le grand père à la retraite, la famille s’installe coron Blanquart à Avion à l’époque.

Noël termine alors sa scolarité à l’école de l’Epinette à Sallaumines. Il enchaîne quelques petits boulots : garçon de ferme (ferme DELFORTRIE à Avion), manœuvre en carrosserie, maçon  et enfin apprenti boulanger chez HULOT au pont de Douai à Lens. Tous ces métiers lui seront bien utiles tout au long de sa vie.

Il rentre à la SNCF le 23 avril 1945 en tant que manœuvre au poste d’entretien du matériel roulant de la gare de Lens où se déroulera toute sa carrière.

Il se marie à Paulette DARRAS (originaire de Lens) en 1946. Le couple s’installe en 1952 au 18 place Pierre Sémard qu’ils ne quitteront jamais.

De cette union naquirent quatre filles :

Monique : aujourd’hui à Percey dans l’Yonne

Jocelyne : restée fidèle à la cité des cheminots de Lens

Danielle : dans l’Yonne

Martine : en Savoie

Nommé visiteur de gare en 1948 il devient visiteur de gare principal dix ans plus tard. Son excellente conscience professionnelle lui vaut le rôle de formateur à de nombreuses reprises auprès de nouveaux embauchés. Il est syndiqué à la CGT jusqu’aux évènements de mai 68.

Sa carrière exemplaire lui vaut d’être titulaire des médailles d’honneur d’argent et de vermeil des chemins de fer.

Très bon bricoleur, il sait tout faire : des plaques de jardin en ciment à la clôture en palettes en passant par la tapisserie, rien ne l’effraie !!!

Mais il adore par-dessus tout son jardin. Toujours propre, aidé en cela par ses filles, il y trouve de temps en temps des vestiges des bombardements de 1944 (bombes). Il s’occupe du Jardin des Cheminots et reste  très impliqué dans l’Orphelinat des Cheminots.

Il décède en 1999 en laissant un grand vide autour de lui.